Seniors et sportifs !

Le chiffre est sans appel. En 2015-2016, l’USOB, toutes sections confondues, comptait 146 adhérents de plus de 60 ans, 39 de plus de 70 ans et 6 de plus de 80 ans. Soit 191 seniors. Ajoutés, aux 10 de la Gym pour tous, la trentaine d’inscrits à l’aquagym municipale et les presque 50 Amis randonneurs, les sexagénaires et leurs aînés avoisinent les 300 participants aux activités sportives. Sans compter la pratique libre (marche et sports en tous genres), partie immergée de l’iceberg.Une belle vitalitéCe constat sportif témoigne de la vitalité des seniors de la ville, toujours prêts à mouiller le maillot. Françoise Salvaire, conseillère municipale, présidente et coach de l’association Gym pour tous, s’en amuse : «Même par -10 degrés, les anciens sont toujours prêts à venir. Il faut une interdiction du médecin pour ne pas les voir. Ils se plaignent d’ailleurs beaucoup moins que les jeunes.» Même assiduité à l’aquagym municipale. «J’ai une majorité de femmes et un ou deux hommes parfois, illustre Tahiti, maître-nageur sauveteur depuis 1976. Leur but est d’être bien dans leur corps, de se sentir mieux, de se détendre. Plusieurs sont de vrais pipelettes, c’est vrai (rires), mais le cours c’est aussi un lieu de retrouvailles. Le but est que les gens viennent prendre un peu de bonheur, pour oublier leurs soucis et parfois les épreuves de la vie.»Garder la forme et le lienL’aspect lien social s’avère important. «Nous essayons de garder cette convivialité, confirme Sylvette Vansteene, présidente des Amis randonneurs. Mes seniors marchent plus ou moins bien. Alors nous nous adaptons pour que chacun, jeune comme ancien, y trouve son compte». Les voyages, selon l’association, les copains, les petits pots… Les seniors bezonnais font partie de cette génération sportive-là. «Leur point commun, en plus de leur dynamisme et de cette volonté de garder la forme, est de faire perdurer cet esprit associatif, fait remarquer Francine Galtié, présidente de l’USOB culture physique. Les jeunes que nous avons sont plus consommateurs. Ce n’est pas un problème de sympathie, c’est le reflet de la société actuelle où on a moins le temps. Les anciens tiennent plus à ces petits moments, comme les goûters où on partage plus que du sport.»